Le pouvoir d’un câlin
Comment faire lorsque mon enfant fait une colère ?
Un matin, mon fils qui avait 6 ans, ne voulait pas se lever et se préparer pour l’école. Je pouvais ressentir que la situation allait partir en conflit, bien que j’étais déterminé à l’éviter. Je lui ai demandé gentiment à plusieurs reprises de se lever et de se préparer. J’ai même choisi ses vêtements pour qu’il puisse aller un peu plus vite (j’ai compris plus tard que ce n’était pas la bonne solution). Il refusait toujours de bouger. Je lui ai rappelé, toujours gentiment, que c’était presque l’heure de partir pour l’école et que s’il ne s’habillait pas, il serait en retard.
Il était assis, regardait ses vêtements et cria: “Je ne veux pas porter ça!” Son ton était si méchant que je ne savais plus comment réagir. Après quelques minutes, je suis allée dans sa chambre et j’ai choisi deux autres tenues pour qu’il puisse choisir celle qu’il voulait porter. Je lui ai dit: “Tu as trois vêtements différents. Choisis-en un et habille toi.” J’étais presque sortie de sa chambre quand il a riposté “J’EN VEUX QUATRE!”
J’étais tellement en colère à ce moment-là, ce qui est venu ensuite nous a surpris tous les deux. Je m’approchai de lui et lui dis: “Je vais te prendre dans mes bras, te serrer dans mes bras et t’aimer ... et quand j’aurai fini, tu vas te lever, choisir une tenue et t’habiller.”
Quand je l’ai pris et que j’ai mis mes bras autour de lui, je l’ai senti fondre dans mes bras. Son attitude s’adoucit immédiatement et la mienne aussi. Ce moment était incroyable pour moi. Une situation instable s’est réchauffée en quelques secondes, simplement parce que j’ai choisi de faire un câlin à mon enfant qui était à ce moment-là fermé.
J’avais assisté une semaine plus tôt à une conférence qui parlait du pouvoir du câlin pour calmer un enfant incontrôlable. Je l’ai mis en pratique sans m’en rendre compte. Quelle a été ma surprise de voir le pouvoir d’un câlin!
Par la suite nous avons changé notre organisation avec les routines du matin et du soir. Mon fils choisissait ses propres vêtements la veille dans le cadre de sa routine du coucher. Cela a supprimé le problème des vêtements du matin. Il se sentait plus autonome et responsable, ce qui avant l’incitait à la rébellion. Cet exemple montre que, même si les câlins peuvent créer une connexion et modifier un comportement, il est possible d’éviter certains problèmes de comportement en impliquant les enfants de manière à les aider à utiliser leur pouvoir de manière utile, en choisissant par exemple leurs propres vêtements.
Je vous invite à lire cet article sur les routines de l’enfant, cliquez ici.
Les crises de colère et les câlins
Il est possible également de demander à l’enfant de nous faire un câlin.
J’ai testé aussi en demandant à mon fils de me faire un câlin lorsque je sentais qu’il était dans une lutte de pouvoir.
J’avais peur au départ que cela renforce sa mauvaise conduite. J’ai tout de même voulu essayer, je me suis mise à sa hauteur et je lui ai dit : « j’ai besoin d’un câlin. »
Entre deux sanglots, mon fils me demanda : « Quoi?
J’ai répété : « J’ai besoin d’un câlin.”
Antonin sanglotait toujours, il me demanda d’une petite voix incrédule : « Maintenant ????»
Alors je lui ai dit : “Oui, maintenant”
Antonin cessa de sangloter et dit, à contrecœur, « Oh, d’accord » tout en commençant son câlin.
. En quelques secondes, il me serrait très très fort.
Tout en continuant à le serrer je lui ai dit : « Merci. J’avais vraiment besoin de ça.
Antonin renifla un peu et dit: “Moi aussi.”
La formulation « j’ai besoin d’un câlin » est importante. Car lorsque vous sentez que votre enfant est dans une lutte de pouvoir, si vous lui dites : « Tu as besoin d’un câlin ?», il y a de fortes chances qu’il vous repousse et vous dises “NON” et cela intensifiera sa lutte de pouvoir.
En exprimant votre besoin, vous apprenez également à votre enfant à exprimer ses propres besoins. Les enfants ont un désir inné de contribuer. La contribution fournit des sentiments d’appartenance, de connexion et de capacité. Antonin était prêt à me « donner » même à contrecœur au début.
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« Les enfants vont mieux quand ils se sentent mieux ».
Après le câlin Antonin se sentait apaisé et sa colère redescendait.
Je constatais de plus en plus, que mon fils Antonin se sentait mieux après m’avoir fait un câlin. De nombreuses crises de colère disparaissaient, et nous prenions plaisir ensemble aux bienfaits du câlin.
Lorsque votre enfant se comporte mal cela signifie qu’il se sent découragé. Il peut être difficile de l’admettre lorsque son enfant a un comportement dérangeant, stimulant ou blessant. Pour cette raison, il est utile d’avoir un plan pour son comportement. 🙂
Une philosophie fondamentale de l’éducation positive est le lien avant la correction. Un câlin est un excellent moyen de créer et de conserver un lien, et en même temps ce n’est pas le seul moyen.
Vous pouvez également :
- Validez simplement les sentiments de votre enfant, en disant par exemple : “tu te sens vraiment bouleversé en ce moment.” Puis reculez et soutenez-le par votre regard bienveillant pendant que votre enfant ressent ses émotions.
- Nommez ce qui se passe puis proposez une alternative. Par exemple : « Il me semble que nous sommes en lutte de pouvoir en ce moment. Je t’aime et je sais que nous pouvons trouver sur une solution qui nous conviendra à chacun si nous attendons d’être plus calme. » Ou :« Je vois que tu as besoin de toute mon attention dès maintenant. Je t’aime et là je n’ai pas le temps, mais j’attends notre heure spéciale à 19h30. » (Bien sûr, cela nécessite une planification préalable pour vous assurer que vous avez bien planifié une heure spéciale avec vos enfants. .)
- Testez un comportement inattendu : au lieu de réagir au comportement difficile, demandez à votre enfant : « Sais-tu que je t’aime vraiment ?». Cela met parfois fin à la mauvaise conduite parce que votre enfant est tellement surpris par votre question / déclaration. Ses besoins d’attention, d’amour et de reconnaissance sont alors remplis, et cette simple déclaration peut l’aider à «se sentir mieux et faire mieux ».
Il existe de nombreuses autres possibilités de créer un lien et d’aider votre enfant à se sentir mieux pour faire mieux. Reliez vous de cœur à cœur avec lui et vous saurez appliquer les principes de connexion avant correction, en vous concentrant sur des solutions, en le responsabilisant et en pratiquant le plus de câlins possibles. 🙂
Alors vous commencez quand ? 🙂
Les parents qui ont lu cet article ont regardé également la vidéo : “Mon enfant fait de grosses colères et je n’arrive pas à le calmer !”
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Patricia, hypnothérapeute et créatrice d’histoires.
2 Comments
Melanie
Merci pour ces astuces, celle où on dit à son enfant j ai besoin d’un câlin wouahhhh. Je n y aurai pas pensé. Merciiiii
Patricia Marie-Angelique
Bonsoir Melanie, je vous souhaite de beaux câlin avec votre enfant. Merci 🙂